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Plaisirs de la table et beautés naturelles : notre région a tant à offrir !

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Nos spécialités culinaires régionales

La bouillabaisse est une spécialité culinaire traditionnelle et institutionnelle de la cuisine de la Provence méditerranéenne. Originaire de Marseille, dont elle est un emblème, elle se compose d’une soupe de poissons accompagnée de croûtons de pain frottés à l’ail et tartinés de rouille, de morceaux de poissons, et de pommes de terre.

On trouve dans la Grèce antique des recettes de soupes de poisson sous différents noms, sans safran et sans rouille à la différence de la bouillabaisse adoptées et transformées à Marseille lors de sa fondation au début du VIe siècle av. J.-C.

Ce ragoût de poissons était autrefois une soupe de poisson de pêcheurs, ou une soupe du pauvre, réalisée à partir des poissons de roche, invendables ou invendus, restés au fond des paniers au retour de petite pêche en barquette marseillaise, pointu ou bette, dans les calanques, entre Marseille et Toulon.

La caillette est une préparation culinaire, issue de la tradition de cochonnaille ardéchoise, cévenole, drômoise, comtadine et varoise ; les agriculteurs de ces régions en faisaient déjà au XVIe siècle. La ville drômoise de Chabeuil, où siège depuis 1967 la Confrérie des chevaliers du Taste-Caillette, en est la capitale. L’origine de la caillette reste floue, deux départements sont en rivalité en ce qui concerne sa paternité : l’Ardèche et la Drôme

Historiquement préparée dans les fermes, lors de la tuaille du cochon, la recette de la caillette est variable d’une famille à une autre. Les ingrédients incontournables de cette boulette sont : la viande de porc grasse et maigre (selon les recettes : viande, lard, foie, saindoux), les blettes ou épinards, ou salades (scarole ou frisée), les aromates (sel, poivre en grains moulu, épices). Certaines recettes incluent des œufs, des condiments (ail) et autres ajouts divers (alcools, noix, châtaignes). Une fois ces ingrédients hachés à la moulinette, la caillette est moulée manuellement et recouverte de crépine

Le crespeou est un gâteau d’omelettes d’herbes et de légumes, empilés par couches superposées, que l’on mange froid, accompagné ou non d’un coulis de tomate. Cette recette, qui semble être native d’Avignon et du Haut-Vaucluse (Piolenc, Orange), est devenue populaire dans tout le Comtat Venaissin, la région Provence, le Languedoc, et le pays de Nice.

Ce mets peut être cuit au four ou par retournement. Il comporte un minimum de trois ou quatre couches de différentes couleurs. Le rouge est donné par la tomate, l’orange par la carotte, le vert par les feuilles d’épinard ou de blette, le noir par l’olive. Le poivron, en ses différentes couleurs, permet de jouer sur le rouge, le vert ou le jaune. Certaines préparations utilisent des saucisses coupées en rondelles, et même du poisson, qui donne une couche beige

On a souvent tendance à croire que la cade toulonnaise n’est qu’une déclinaison de la célèbre socca niçoise, cette galette à base de farine de pois chiche cuite au four à bois. Pourtant, son histoire, tout aussi ancienne que celle de sa cousine niçoise, aurait en réalité commencé à Marseille avant de s’implanter à Toulon.

Deux éléments principaux distinguent la cade de la socca : son épaisseur et sa texture. Avec ses 1 à 2 cm d’épaisseur contre seulement ½ cm pour la socca, la cade offre une expérience différente en bouche. Son dessus croustillant contraste avec un dessous moelleux, rappelant la texture d’un flan, ce qui lui confère une identité bien à part.

Reconnu comme un trésor du patrimoine national de la chocolaterie française, ce chocolat d’exception renferme une liqueur unique : l’Origan du Comtat.

Tout commence en 1835, lorsqu’un liquoriste d’Avignon met au point une recette originale en associant 60 plantes, dont certaines récoltées sur les pentes du Mont Ventoux. Après distillation ou macération, et avec une touche de miel, cette liqueur voit le jour. Restée inchangée depuis sa création, elle est choisie en 1960 par les Maîtres Pâtissiers du Vaucluse pour sublimer une spécialité chocolatée.

Sa confection repose sur une alliance subtile : une première coque de chocolat noir 72 %, apportant une légère amertume pour révéler les arômes de la liqueur, puis un délicat enrobage de chocolat rose, signature distinctive de cette gourmandise.

La pissaladière (pissaladiera, en niçois, dérivé de pissalat, « poisson salé », en occitan) est une spécialité culinaire de la cuisine niçoise, étendue à la cuisine de la Provence méditerranéenne, faite à base de pâte à pain, d’oignons, de pissalat ou anchois, d’huile d’olive, et de petites olives noires de Nice. Elle connait ou est une variante de la « Pissalandrea » de la cuisine ligure italienne, ou pizza all’Andrea.

Selon les sources, cette recette serait originaire de la région de Gênes en Italie, inspirée de la « piscialandrea » du XVIe siècle de la cuisine ligure de la province d’Imperia en Ligurie (variante avec ail et tomates), ou au contraire, spécialité de Nice importée d’Italie par les Papes, elle aurait ensuite essaimé en Ligurie, quand d’autres la considèrent enfin comme originaire de Nice et répandue ensuite en Italie pour donner la pizza

Nos lieux historiques incontournables

Le château d’If est une forteresse française édifiée sur les ordres du roi François Ier, entre 1527 et 1529 sur l’îlot d’If de l’archipel du Frioul, proche des îles de Ratonneau et Pomègues au centre de la rade de Marseille.

C’est une construction de forme carrée de trois étages mesurant 28 mètres de côté, flanquée de trois tours, percées de larges embrasures. Le reste de l’île, dont la dimension est de seulement 3 hectares, est fortement défendu par de hauts remparts, avec des plates-formes d’artillerie surmontant les falaises.

Il a essentiellement servi de prison pendant ses 400 ans d’utilisation officielle. Rendu célèbre par un roman d’Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, il est l’un des sites les plus visités de la ville de Marseille (près de 100 000 visiteurs par an). Il a été classé monument historique le 7 juillet 1926. Le Centre des monuments nationaux ouvre le site au public tout en l’entretenant.

La basilique Notre-Dame de la Garde ou plus simplement Notre-Dame de la Garde, souvent surnommée « la Bonne Mère » (en provençal Nòstra Dòna de la Gàrdia/Nouesto-Damo de la Gardi), est une basilique mineure de l’Église catholique datée du XIXe siècle. Emblème de Marseille, dédiée à Notre-Dame de la Garde (protectrice de Marseille avec saint Victor), elle domine la ville et la mer Méditerranée depuis le sommet de la colline Notre-Dame de la Garde (site classé depuis 1917).

Elle se situe à cheval sur les quartiers du Roucas-Blanc et de Vauban, sur un piton calcaire de 149 m d’altitude surélevé de 13 m grâce aux murs et soubassements d’un ancien fort. Construite par l’architecte protestant Henri-Jacques Espérandieu dans le style romano-byzantin et consacrée le 5 juin 1864, elle remplace une chapelle du même nom édifiée en 1214 et reconstruite au XVe siècle. Bâtie sur les bases d’un fort du XVIe siècle construit par François Ier en 1536 pour résister au siège de Charles Quint, la basilique comporte deux parties :

une église basse, ou crypte, creusée dans le roc et de style roman, et au-dessus une église haute de style romano-byzantin décorée de mosaïques. Au sommet d’un clocher carré de 41 mètres de haut surmonté lui-même d’une tourelle de 12,5 mètres qui lui sert de piédestal, se dresse une statue monumentale de 11,2 mètres de la Vierge à l’Enfant réalisée en cuivre doré à la feuille.

Le théâtre antique d’Orange, construit sous le règne d’Auguste au Ier siècle av. J.-C. par les vétérans de la IIe légion de Jules César, est un des théâtres romains les mieux conservés au monde avec celui de Bosra en Syrie. Il dispose encore d’un impressionnant mur extérieur avec l’élévation d’origine (104 m de long pour 35 m de haut).

Le mur extérieur ou postcænum est long de 104 m et haut de 35 m. « C’est la plus belle muraille de mon royaume », dit Louis XIV lors d’une visite. À l’origine, il était précédé d’un portique, dont il subsiste une arche du côté ouest. D’un aspect très sobre, en grand appareil de pierre, la façade est divisée en trois niveaux. Au rez-de-chaussée, trois portes rectangulaires — la « porte royale » au centre, les deux « portes des hôtes » sur les côtés — sont séparées par une série d’arcades.

La cavea pouvait contenir quelque 9 000 spectateurs répartis selon leur rang social. Elle se divise en trois zones (mæniana), étagées en 34 gradins et séparées par des murs. En contrebas, l’orchestra formant un demi-cercle est séparée des gradins par un parapet. Le premier mænianum, appelé ima cavea, se compose de vingt gradins, dont les trois premiers étaient réservés aux chevaliers, comme en témoigne l’inscription Eq(uitum) g(radus) III. La deuxième zone (media cavea) se compose de neuf gradins accueillant des marchands, des citoyens romains, tandis que la troisième partie (la plus haute, appelée summa cavea) se compose de cinq gradins accueillant seulement les prostituées, les esclaves et les personnes ne détenant pas la nationalité romaine. De grandes salles superposées servaient à l’accueil du public et abritaient les coulisses.

Le Palais des papes d’Avignon est la plus grande des constructions gothiques du Moyen Âge.

À la fois forteresse et palais, la résidence pontificale fut pendant le XIVe siècle le siège de la chrétienté d’Occident. Six conclaves se sont tenus dans le palais d’Avignon qui aboutirent à l’élection de Benoît XII, en 1335 ; de Clément VI, en 1342 ; d’Innocent VI, en 1352 ; d’Urbain V, en 1362 ; de Grégoire XI, en 1370, et de Benoît XIII, en 1394.

Le palais, qui est l’imbrication de deux bâtiments, le palais vieux de Benoît XII, véritable forteresse assise sur l’inexpugnable rocher des Doms, et le palais neuf de Clément VI, le plus fastueux des pontifes avignonnais, est non seulement le plus grand édifice gothique mais aussi celui où s’est exprimé dans toute sa plénitude le style du gothique international. Il est le fruit, pour sa construction et son ornementation, du travail conjoint des meilleurs architectes français de l’époque, Pierre Poisson et Jean de Louvres, et des plus grands fresquistes de l’école siennoise, Simone Martini et Matteo Giovanetti.

De plus la bibliothèque pontificale d’Avignon, la plus grande d’Europe à l’époque avec 2 000 volumes, cristallisa autour d’elle un groupe de clercs passionnés de belles-lettres dont allait être issu Pétrarque, le fondateur de l’humanisme.

Le parc national des Calanques est un parc national français, couvrant, notamment, les calanques de Marseille et les calanques de Cassis, dans le département des Bouches-du-Rhône, au cœur de la métropole d’Aix-Marseille-Provence. Créé en 2012, il est le premier parc national périurbain d’Europe à la fois terrestre et marin.

Il s’étend sur un massif littoral constitué de falaises calcaires et de poudingue, de criques et d’îlots qui constituent des écosystèmes relativement préservés pour de nombreuses espèces vivantes. Le plus haut sommet du parc national des Calanques est le mont Carpiagne (645 m) au cœur du massif de Saint-Cyr.

Depuis plus d’un siècle, le site est fréquenté par de nombreux usagers dans un cadre professionnel ou touristique et sportif : pêcheurs, chasseurs, promeneurs, randonneurs, grimpeurs, plongeurs et, plus récemment, traileurs.

Le Vieux-Port de Marseille (en provençal lo Pòrt Vièlh selon la norme classique, lou Port-Vièi selon la norme mistralienne) .est le plus ancien port de Marseille, ainsi que le centre historique et culturel de la ville depuis sa fondation sur ce site durant l’Antiquité. Le port était le centre économique de Marseille jusqu’au milieu du XIXe siècle, ouvert sur le commerce de la mer Méditerranée puis des colonies françaises. Les activités portuaires de commerce furent ensuite déplacées vers d’autres sites plus au nord : les bassins de l’actuel grand port maritime de Marseille.

Le « bassin du vieux port » est aujourd’hui un port de plaisance, partagé entre les quartiers Hôtel-de-Ville au nord, Opéra au sud-est, Saint-Victor au sud et Le Pharo au sud-ouest. C’est aussi un lieu de rassemblement populaire et l’un des symboles de Marseille. Le Vieux-Port est aussi un pôle intermodal de transport (au quai des Belges qui le longe à l’est et auquel aboutit la Canebière), avec une station de métro, de nombreux bus et plusieurs services maritimes dont le ferry.

Sur le Vieux-Port, existe aussi un petit marché où l’on peut retrouver, plusieurs fois par semaine, une vente directe de poisson frais.

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