Les rillettes *–sont une préparation culinaire de viande de porc ou de volaille (oie, poulet, canard) ou de poisson (saumon, thon, cabillaud, maquereau etc.), voire de crustacé (crabe par exemple), cuite longuement à feu doux dans la graisse. Ensuite, les filaments de chair se détachent facilement et forment des « rillettes ». En refroidissant, la graisse remonte.
Popularisées par la ville du Mans, à partir du début du XXe siècle, les rillettes au porc ont en fait pour origine, et ce dès le XVe siècle, la Touraine, seule région à bénéficier d’une indication géographique protégée pour ce mets, à savoir les rillettes de Tours.
Il s’agit d’un quatre-quarts moelleux, fait de beurre, de farine, de sucre, d’œufs, de poudre d’amande imbibé d’un punch au rhum et au citron, parfois recouvert d’une gelée d’abricot. Le dessus de ce gâteau de forme ronde est nappé d’un glaçage blanc au rhum.
Au XVIIIe siècle, le port de Nantes s’enrichit par le commerce triangulaire et voit débarquer des produits en provenance des colonies antillaises : sucre de canne, rhum ambré, vanille Bourbon… ingrédients qui entreront plus tard dans la composition du gâteau nantais.
Le préfou est une spécialité culinaire vendéenne. C’est un boulanger de la commune de Fontaines qui eut l’idée de cette recette. Il s’agit d’un pain sans levain garni d’ail frais finement haché avec du beurre et du poivre. Il se consomme généralement à l’apéritif.
Le préfou ou paillou, qui signifie pré-four (avant four), est un pain sans levain que l’on enfournait pour évaluer la température du four traditionnel au bois à l’époque où il n’y avait pas de thermomètre qui supportait des températures élevées.
Ce pain qui n’était pas vendable et pas présentable était jeté ou donné aux animaux. En Vendée, les boulangers ajoutaient de l’ail et du beurre afin de pouvoir tout de même consommer ce pain dans le but de ne pas jeter la pâte qu’ils avaient préparée.
le jambon de Vendée est un jambon sec qui se déguste cru, en tranches très fines, ou cuit en tranches épaisses. Il est délicieux accompagné de mogettes de Vendée. Ce produit bénéficie d’une Indication Géographique Protégée (IGP).
La mogette est un haricot blanc sec de l’espèce Phaseolus vulgaris, et plus spécialement appartenant à quelques variétés en premier lieu desquelles celles de type « lingot » (à gros grains blancs). La mogette est très populaire dans tout le Centre-Ouest de la France et particulièrement en Vendée
Le pâté aux prunes est semblable à une tourte, et confectionné à l’aide de prunes non dénoyautées, traditionnellement des reines-claudes, pendant la saison des cueillettes, c’est-à-dire pendant les mois de août à septembre.
Les prunes sont disposées sur une pâte brisée qui est refermée sur les fruits en ne laissant qu’une ouverture au milieu (la cheminée) permettant de conserver l’humidité du fruit pendant la cuisson
Le pâté aux prunes est une spécialité pâtissière angevine. Le pâté aux prunes (dit aussi pâté de Pâques), on le trouve aussi en Deux-Sèvres très localisé en Bocage et Gâtine : La Chapelle st Laurent, Boismé, Largeasse…
C’est une tradition pâtissière durant les fêtes de Pâques, ainsi que pendant tout l’été. Il est cuisiné en forme de gros chausson en pâte brisée ou surtout en pâte feuilletée. On le trouve chez les boulangers et pâtissiers à cette période de l’année.
Le beurre blanc est une sauce émulsionnée à chaud qui accompagne de nombreux poissons pochés ou grillés. On parle également de « beurre nantais ».
Le beurre blanc est une émulsion de beurre demi-sel et une réduction à base de vin blanc, de vinaigre et d’échalotes grises. Le vin blanc et le vinaigre sont réduits par moitié avec les échalotes grises, puis le beurre est délicatement incorporé et fouetté à feu très doux (ne pas dépasser la température de 65 degrés) dans une casserole à fond épais.
Cette sauce est à servir chaude en accompagnement sans attendre d’un plat, généralement du saumon, thon ou poisson à chair blanche. On peut ajouter de l’eau avant l’incorporation du beurre en parcelles. Après que le beurre a fondu, il faut laisser les échalotes. Le fait de passer la sauce au chinois donnera un beurre nantais.
Le château d’Angers, aussi appelé château des ducs d’Anjou, est situé dans la ville d’Angers dans le département de Maine-et-Loire en France.
Le site est occupé dès l’Antiquité du fait de sa position défensive stratégique. Par la suite, les comtes d’Anjou y installent leurs demeures, jusqu’à la fin de l’empire Plantagenêt qui voit le royaume de France conquérir le comté d’Anjou. Louis IX fait construire le château actuel au XIIIe siècle tandis que les ducs d’Anjou le transforment en résidence seigneuriale au XVe siècle.
Yolande d’Aragon y donne naissance à René d’Anjou. Au XVIe siècle, à la suite des troubles des guerres de religion, Henri III ordonne la destruction du château, mais seule la partie supérieure des tours est détruite. Il est par la suite transformé en prison, puis en garnison et dépôt de munition pendant la Seconde Guerre mondiale. Depuis 1954, il héberge la tenture de l’Apocalypse et est un des sites touristiques les plus visités de Maine-et-Loire. Son ouverture au tourisme est gérée par le Centre des monuments nationaux.
Le circuit des 24 Heures, en forme longue circuit des 24 Heures du Mans, parfois appelé « circuit de la Sarthe » de manière officieuse, situé au sud de la ville du Mans et sur la commune de Mulsanne, dans la Sarthe en France, est un circuit de course automobile non permanent utilisé par la plus célèbre des courses d’endurance, les 24 Heures du Mans, organisée par l’Automobile Club de l’Ouest (ACO) depuis 1923.
Il est aussi utilisé par les voitures de course anciennes lors du Mans Classic qui a lieu une fois tous les deux ans ainsi que par la Michelin Le Mans Cup. L’origine du circuit est lié au Grand Prix automobile de France 1906 et aux courses effectuées dès 1884 sur la célèbre ligne droite des Hunaudières par l’Union Vélocipédique de la Sarthe lors desquelles s’affrontaient les frères Bollée.
Nichée entre l’Atlantique et les marais salants, Guérande est une cité médiévale emblématique de la Loire-Atlantique. Réputée pour son sel légendaire, elle est aussi l’une des rares villes françaises à avoir conservé l’intégralité de ses remparts, qui s’étendent sur 1,4 km et enserrent un centre historique plein de charme.
Un patrimoine architectural exceptionnel
Dès l’entrée par la Porte Saint-Michel, l’ancienne résidence des gouverneurs de la ville, on plonge dans un décor digne du Moyen Âge. Les ruelles pavées dévoilent des maisons à colombages, des échoppes d’artisans, ainsi que la majestueuse collégiale Saint-Aubin, un édifice gothique dont la construction s’est étalée du XIIIᵉ au XVIᵉ siècle.
Une histoire riche et mouvementée
Guérande a joué un rôle stratégique au fil des siècles, notamment lors des guerres de succession de Bretagne (XIVᵉ siècle). La ville fut un bastion fortifié dont la prise en 1365 scella la paix entre les ducs bretons. Sa prospérité s’est développée grâce à l’exploitation de ses marais salants, une tradition qui perdure depuis plus de 1 000 ans.
Le sel de Guérande : un trésor blanc
Impossible d’évoquer Guérande sans parler de son célèbre sel, récolté selon des techniques ancestrales par les paludiers. La fleur de sel, réputée pour sa finesse, est prisée par les plus grands chefs cuisiniers. Les marais salants, qui s’étendent sur plus de 2 000 hectares, offrent un spectacle unique, surtout au coucher du soleil.
La cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes (appelée aussi localement « cathédrale Saint-Pierre ») est une cathédrale catholique située place Saint-Pierre, à Nantes (Loire-Atlantique). C’est la cathédrale du diocèse de Nantes, siège de l’évêque de Nantes. Sa construction s’est étalée sur 457 ans, de 1434 à 1891, mais ces délais n’altèrent en rien la qualité ni la cohérence de son style gothique. Elle est classée monument historique depuis 1862.
La cathédrale est touchée par les bombardements de Nantes, une bombe atteignant en 1944 la sacristie de la cathédrale et endommageant considérablement l’abside et trois chapelles. Durant les travaux de restauration, un incendie accidentel se déclare le 28 janvier 1972, détruisant la plus grande partie de la toiture. La restauration de l’édifice dure jusqu’en 1985.
Le 18 juillet 2020 un nouvel incendie, d’origine criminelle, détruit l’orgue du XVIIe siècle, le grand vitrail de la façade ouest posé en 1498, représentant la duchesse-reine Anne et sa mère, ainsi que divers éléments du mobilier. Les dommages sont chiffrés à plus de 40 millions d’euros.
Lorsque la cathédrale est en restauration pendant plusieurs années, les célébrations ont lieu à la chapelle Notre-Dame-de-l’Immaculée-Conception.
Les marais salants de Guérande sont une zone de marais salants française située sur le territoire des communes de Guérande, Batz-sur-Mer, Le Croisic et La Turballe, dans l’ouest du département de la Loire-Atlantique.
À une vingtaine de kilomètres au nord se trouve un autre bassin salicole, les marais du Mès, qui sont associés à ceux de Guérande dans le cadre du « bassin salicole de la presqu’île guérandaise ».
Les marais salants occupent la partie orientale d’une vaste zone plane dont l’altitude maximale ne dépasse pas 6 mètres, située entre le coteau de Guérande au nord et la presqu’île du Croisic au sud qui la sépare de l’océan Atlantique. À l’ouest, cette zone est presque entièrement isolée de l’océan par la pointe de Pen-Bron, à l’exception d’un passage de 500 m de large entre le port du Croisic et l’hôpital de Pen-Bron, qui permet à l’eau d’y pénétrer à marée montante grâce à deux bras de mer, localement baptisés les Traicts du Croisic.
Le musée Robert-Tatin est un « environnement d’art » créé par l’artiste Robert Tatin, entre 1962 et 1983, sur le lieu-dit La Frénouse à Cossé-le-Vivien, en Mayenne.
À l’origine du site se trouve une maison ancienne que l’artiste a aménagée pour y vivre avec sa femme. Au fil des ans, il a construit un domaine décoré de grandes sculptures en ciment coloré, en s’inspirant notamment de ses voyages et des courants artistiques du passé. Le site regorge d’ailleurs de références aux religions du monde, à l’histoire et aux grands artistes. Robert Tatin l’avait imaginé comme un lien entre les civilisations de l’Orient et celles de l’Occident.
Le site est devenu un musée ouvert à la visite après la mort de l’artiste. Des salles d’exposition présentent ses peintures tandis que des espaces sont laissés aux artistes actuels. Le musée est l’un des plus visités du département de la Mayenne et de la région Pays de la Loire.