Bretagne

Plaisirs de la table et beautés naturelles : notre région a tant à offrir !

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Nos spécialités culinaires régionales

Le kouign-amann (/kwiɲaˈmɑ̃n/1 ; pluriel en breton : kouignoù-amann, kouign signifiant « gâteau », et amann, « beurre ») est une pâtisserie boulangère et une spécialité culinaire emblématique de la cuisine bretonne, originaire du Finistère, selon l’hypothèse la plus répandue, à base de pâte levée feuilletée, de beurre demi-sel et de sucre caramélisé.

Recette
Le kouign-amann est élaboré à partir de 40 % de pâte à pain, recouverte d’un mélange de 30 % de beurre demi-sel et 30 % de sucre, puis repliée en feuilletage et scarifiée de losanges sur la face supérieure.

La crêpe bretonne est une spécialité culinaire traditionnelle emblématique de la cuisine bretonne (étendue à la cuisine française) originaire de Basse-Bretagne, à base de froment (salée ou sucrée) ou de sarrasin et froment (salée, typique de Basse-Bretagne) déclinées sous de nombreuses variantes de garnissage (variante des galette de sarrasin et galette de sarrasin de Haute-Bretagne).

Recette salée : farine de blé noir, œufs, lait
Recette sucrée : farine de froment, farine de blé noir (30 %), œufs, lait, sucre

Le caramel au beurre salé est une confiserie et une spécialité culinaire gastronomique traditionnelle emblématique de la cuisine bretonne, à base de sucre caramelisé, de beurre salé, et de crème fraîche.

Recette
Faire fondre puis caraméliser du sucre dans une casserole, avec du beurre salé, et de l’eau. Ajouter la crème fraîche liquide, et brasser et cuire encore quelques minutes suivant la consistance souhaitée

Le kig ha farz ou kig-ha-farz est une spécialité régionale originaire du pays de Léon, en Bretagne, région historique située à l’ouest de Morlaix et au nord de Brest, en Basse-Bretagne. Son nom signifie littéralement en breton « viande et far » (kig, « viande, chair » ; ha, « et » ; farz, « far »).

Recette
Cette recette typique fut autrefois considérée comme la nourriture du pauvre. Sorte de « pot-au-feu breton », elle se démarque par l’utilisation d’une pâte à base de farine de blé noir (farz gwinizh-du). Celle-ci est traditionnellement cuite dans un sac en tissu dans le même bouillon que la viande de bœuf et/ou le jarret de porc salé. On ajoute généralement des légumes tels que la carotte ou le chou, parachevant la ressemblance avec le pot-au-feu classique.

La cotriade ou cotriade Bretonne (du breton kaoteriad) est une spécialité culinaire traditionnelle de soupe de poisson, de la cuisine bretonne, originaire du Morbihan, à base de divers poissons, crustacés et fruits de mer.

Recette
Les poissons sont découpés en gros morceaux, et cuits au court-bouillon au vin blanc dans une marmite, avec des herbes aromatiques, poireaux, carottes, oignons, et pommes de terre. Plus la liste des poissons utilisés est longue, plus la cotriade est raffinée. L’ordre d’introduction des différentes espèces pendant la cuisson est primordial pour la réussite de ce plat (le congre en premier, la sardine en dernier), afin que chaque poisson soit cuit correctement

Le lambig est l’un des noms de l’eau-de-vie de cidre de Bretagne qui peut aussi être nommée gwinardant, odivi ou lagout.

Titrant en général 40 % d’alcool, elle peut être élevée en fût de chêne durant 4 ans et est alors dénommée « Fine-Bretagne » (appellation d’origine contrôlée), à l’instar du calvados en Normandie.

Nos lieux historiques incontournables

Dinan /di.nɑ̃/a Écouter est une commune nouvelle française, créée le 1er janvier 2018, issue de la fusion des communes de Dinan et Léhon et une sous-préfecture située dans le département des Côtes-d’Armor en région Bretagne. C’est une ville du Poudouvre, pays traditionnel du nord de la Haute-Bretagne.

La ville de Dinan est fortifiée par une ceinture de remparts et était défendue par un imposant château. Point stratégique pour la circulation entre la Normandie et la côte nord de Bretagne, Dinan est construite principalement sur une colline. La cité domine de 75 m la Rance qui coule vers le nord pour se jeter dans la Manche entre Saint-Malo et Dinard. Dinan proposa longtemps le pont le plus au nord pour traverser la Rance et son large estuaire

Les alignements de Carnac forment un site d’alignements mégalithiques exceptionnel situé sur les communes de Carnac et de La Trinité-sur-Mer dans le département du Morbihan en Bretagne, la région de Carnac réunissant la plus forte concentration de mégalithes du monde. Constitués de menhirs et d’enceintes curvilignes associés à des tombes individuelles (tumulus ou tertres) ou collectives (dolmens) répartis sur plus de quatre kilomètres, ces alignements érigés vers 4 500 ans avant notre ère, sont les ensembles mégalithiques les plus célèbres et les plus impressionnants de cette période avec près de 3 000 pierres levées.

Les menhirs sont protégés au titre des monuments historiques par plusieurs listes et arrêtés successifs, les premiers en 1889. En 1996, les sites mégalithiques de Carnac sont inscrits sur la liste indicative de l’UNESCO en vue d’une candidature d’inscription au Patrimoine mondial dans la catégorie culturelle.

La pointe du Raz ([ʁɑ]1, nom local en breton Beg ar Raz) est un promontoire rocheux constituant la partie la plus avancée vers l’ouest du cap Sizun, face à la mer d’Iroise au sud-ouest du Finistère. Située à l’ouest de la commune de Plogoff, elle forme une « proue » d’une hauteur de 72 mètres dominant le raz de Sein. C’est l’un des sites les plus emblématiques des côtes granitiques de la Bretagne, qui a été classé en 1987 et obtenu en 2004 le label Grand Site de France.

Ce site naturel classé forme la branche inférieure d’un trident rocheux fendant la mer d’Iroise à l’ouest du Finistère, avec ses trois pointes, la pointe Saint-Mathieu, la presqu’île de Crozon et la pointe du Raz. Il est situé à l’extrémité occidentale du cap Sizun

Orientée vers l’ouest, la côte sauvage de Quiberon s’allonge sur 8 km, allant du Château Turpault à la pointe du Percho. Avec ses falaises escarpées et ses arches sculptées par l’océan, le panorama offert, même par mer calme, reste impressionnant lorsque les vagues se fracassent contre les roches. La pointe de Beg-er-Goalennec est un point d’arrêt incontournable pour admirer la vue sur l’océan et Belle-île, offrant un paysage exceptionnel.

À Quiberon, une multitude d’activités nautiques s’offre aux visiteurs : balades en bord de mer, excursions de pêche, voile, char à voile, kayak et kite-surf, faisant de cette presqu’île un des spots de surf les plus réputés de Bretagne. Le sentier de Grande Randonnée qui encercle la presqu’île révèle des vues à couper le souffle, tandis que des itinéraires cyclables parcourent la région.

Reconnue pour son attrait touristique, la presqu’île de Quiberon s’étend sur une trentaine de kilomètres côtiers. Elle est célèbre pour ses vastes plages de sable blanc et ses eaux couleur émeraude. Au-delà de son littoral, la route de la côte sauvage est jalonnée de sites mégalithiques, et l’intérieur des terres regorge de charmants hameaux bucoliques.

La pointe Saint-Mathieu (Beg Lokmazhe en breton1) est une pointe du Finistère située à proximité du Conquet sur le territoire de la commune de Plougonvelin. Elle est bordée de falaises avoisinant 20 mètres de hauteur.

La pointe comporte également un phare, construit en 1835, haut de 37 mètres et s’élevant à 56 mètres d’altitude. « C’est un phare à feu tournant, dont les éclipses se succèdent de demi-minute en demi-minute, et dont la portée s’étend jusqu’à 24 kilomètres », écrivait Pol Potier de Courcy en 186719. Il se visite l’été. Il faut monter 163 marches pour accéder à la corniche.

Brocéliande, appelée aussi forêt de Brocéliande, est une forêt mythique et enchantée citée dans plusieurs textes, liés pour la plupart à la légende arthurienne. Ces textes, datés du Moyen Âge pour les plus anciens, y mettent en scène Merlin, les fées Morgane et Viviane, le roi Arthur, ainsi que certains chevaliers de la table ronde. D’après ces récits, la forêt de Brocéliande héberge le Val sans retour, où Morgane piège les hommes infidèles jusqu’à être déjouée par Lancelot du lac ; et la fontaine de Barenton, réputée pour faire pleuvoir. Brocéliande serait aussi le lieu de la retraite, de l’emprisonnement ou de la mort de Merlin.

Le premier texte à la mentionner est le Roman de Rou, rédigé par le poète normand Wace vers 1160. C’est dans les textes postérieurs que Brocéliande trouve son nom actuel et la plupart de ses attributions, sans que sa localisation physique soit évidente. La première revendication physique de cette forêt légendaire remonte au 30 août 1467 lorsque les Usemens et Coustumes de la foret de Brecilien sont écrits au château de Comper par un certain Lorence, chapelain du comte Guy XIV de Laval. Ces revendications physiques évoluent au fil des années. Au début du xixe siècle, Brocéliande est assimilée à la Forêt de Lorge (dite forêt de Quintin), originellement Koedrac’h, dans le département des Côtes-d’Armor, en Bretagne. Depuis les années 1850, différents auteurs l’associent surtout à la forêt de Paimpont, en Ille-et-Vilaine, au point que cette théorie devient la plus largement admise par la culture populaire. Seules les communes situées autour de la forêt de Paimpont utilisent le nom « Brocéliande »

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